Bruno Gonçalves

Bruno Gonçalves 

Mise à jour le 17 octobre 2018

Maître de conférence en droit canonique à l’Institut Catholique de Paris 

CV complet

Thématiques de recherche 

  1. Droit pénal canonique
  2. Procédure canonique
  3. Droit oriental
  4. Droit de l’organisation de l’Eglise
  5. Droit des sacrements

Formation & Diplômes 

  1. Maîtrise de droit privé mention « carrières judiciaires » en 1991 (Faculté de droit de Nancy).
  2. Baccalauréat canonique de théologie en 1997 (ICP).
  3. Docteur en droit canonique (dir. Philippe Toxé). Thèse soutenue en 2014 (Institut Catholique de Paris) en cotutelle avec l’Université de Paris-Sud (dir. François Jankowiak).
  4. Docteur en histoire du droit et des institutions (dir. François Jankowiak). Thèse soutenue en 2014 (Université de Paris-Sud) en codirection avec Institut Catholique de Paris (dir. Philippe Toxé)

Publications 

Ouvrages 

Directions d’ouvrage 

Gonçalves C.o. Bruno, Laurent Tournier, (éds.), Le droit de l’Église au service du catéchuménat , coll. « Cahier de la Faculté de droit canonique de l’ICP », Paris/Perpignan, Lethielleux Editions, 2018, 174 pages

Chapitre d’ouvrages 

  1. « Le confesseur et le pénitent dans la législation canonique latine actuelle », in Hélène Bricout et Patrick Prétot (éds.), Faire pénitence, se laisser réconcilier, le sacrement comme chemin de prière, coll. « Lex orandi », Paris, Cerf, 2013, pp. 115-141.
  2. « La responsabilité des évêques dans le motu proprio Mitis iudex Dominus Iesus », in Cyrille Dounot et François Dussaubat (éds.), La réforme des nullités de mariage. Une étude critique, coll. « Canonica », Paris-Perpignan, Artège Lethielleux, 2016, pp. 167-200
  3. « For interne et autorité », in Loïc-Marie Le Bot (éd.), Autorité et gouvernement dans la vie consacrée. Des ordres religieux aux nouvelles formes de vie consacrée, coll. « Droit canonique », Langres, Les Presses Universitaires / Institut catholique de Toulouse, 2017, pp. 95-121.

Articles 

  1. « Un paradoxe canonique : la première société de vie apostolique », Annales Oratorii, Annuum Commentarium de rebus oratorianis a Procura Generali Confoederationis Oratorii S. Philippi Nerii editum, n° 7/2, janvier 2008, pp. 89-101
  2. « Une miséricorde qui n’attend pas : la remise au for interne d’une censure latae sententiae en droit canonique latin », L’année canonique, n° 51, 2009, pp. 219-236
  3. « À propos du rôle de l’évêque dans le fonctionnement des tribunaux d’après l’instruction Dignitas connubii », L’année canonique, n° 52, 2010, pp. 153-165.
  4. « Les différents aspects canoniques et pastoraux du dossier de mariage en France », L’année canonique, n° 53, 2011, pp. 341-355
  5. « Discours de remerciement académique adressé à Monseigneur Jean-Jacques Boyer  » L’intelligence procédurale au service de l’efficience canonique » », L’année canonique, n° 56, 2016, pp. 9-17. – « L’appartenance à une Eglise de droit propre dans l’Eglise catholique. D’un principe juridique établi à une réalité malmenée », L’année canonique, n° 56, 2016, pp. 249-278
  6. « Le procès matrimonial plus bref devant l’évêque diocésain : présentation et mise en lumière de quelques enjeux », L’année canonique, n° 57, décembre 2017, pp. 185-210. – « Appartenir à une Eglise orientale sui iuris : les avancées de De concordia inter codices au sujet du processus de l’inscription dans une Eglise de droit propre », L’année canonique, n° 57, décembre 2017, pp. 213-228
  7. « Le mariage entre forme ordinaire et forme extraordinaire : les enjeux de la lettre du 27 mars 2017 aux présidents de conférences épiscopales », La Maison-Dieu, n° 292, juin 2018, pp. 121-144.

Notes

  • En finir avec le nominalisme ?

    Alice Zeniter a cité Roland Barthes pour synthétiser le projet suivant : « Il s’agit d’arracher la langue à une normalisation qui lui fait perdre tout son sens » (La Croix L’Hebdo, Paris, Bayard, Semaine du 9 septembre 2022, p. 15). L’écrivain entretient, effectivement, en écriture, un rapport étroit avec la société. Les mots gardent, en toutes disciplines, une signification qui relève d’une certaine essence. L’honnête homme ne doit donc pas les considérer avec légèreté sous prétexte de vulgarisation. Le juriste, par exemple, sait ce que l’on doit à l’universalisme, dans ses expressions stoïciennes ou chrétiennes. Il fut un formidable vecteur de transcendance et de respect des diversités. Le spécialiste de la norme s’attache aussi avec précision à la liberté : dans le contrat, la loi des parties favorise les rencontres créatrices et nourrit les propriétés émergentes (Hubert Reeves). L’autonomie de la volonté s’accommode néanmoins de la contrainte, sans laquelle aucune obligation ne peut exister. C’est la raison pour laquelle le Code Civil place le rapport contractuel sous l’égide de la confiance et de la foi pour protéger la dignité du partenaire le plus vulnérable.
    Les tenants de l’universel, comme les Pères fondateurs de notre Constitution civile (Jean Carbonnier), ont su, par ces prouesses intellectuelles, nous alerter quant aux conséquences mortifères du repli sur soi, d’une part, et du libéralisme absolu, d’autre part. En éducation civique et historique, les manuels scolaires, pourtant, se contentent d’approximations depuis des générations. Ils confondent République et Démocratie sans se soucier des subtilités juridiques qui caractérisent chacun de ces régimes politiques. Ils vantent les sophismes athéniens, résument les réussites de la Cité de Périclès au triomphe du principe majoritaire en se détournant des minutieux ressorts de la souveraineté populaire antique. Il appartient à l’artisan de la norme de refuser cette normalisation de la connaissance. Il importe aujourd’hui prioritairement d’enseigner l’essence pour que toutes et tous, dans la communauté des femmes et des hommes de bonne volonté, puissent se saisir de la beauté complexe des invariants culturels de nos modèles institutionnels. C’est à cette condition que les collectifs, bien irrigués par le savoir, trouveront un moyen de ré-enchanter le monde contemporain.

    Guerric MEYLAN
    Droit & Sociétés Religieuses